Tokyo 2020, objectif plus qu’atteint !
Les sportifs français se rendaient à Tokyo avec l’objectif de ramener 45 médailles de ces Jeux Paralympiques. Objectif très largement atteint avec 54 médailles, qui se rajoutent aux 33 remportées lors des Jeux Olympiques. L’équipe de France, unie, a ainsi glané pas moins de 87 médailles. De bonne augure, avant les prochaines olympiades qui se dérouleront à Paris en 2024.
54, c’est le nombre de médailles remportées par les athlètes français lors de ces Jeux Paralympiques : 11 en or, 15 en argent et 28 en bronze. L’équipe de France s’est démarquée notamment en cyclisme, tennis, athlétisme et natation, mais également dans l’une des deux nouvelles disciplines de ces Jeux Paralympiques : le para badminton qui a vu Lucas Mazur remporter la médaille d’or et la médaille d’argent (en double avec Faustine Noël) dans la même journée.
Lors des derniers Jeux, à Rio en 2016, la délégation française avait remporté 28 médailles. Tokyo 2020 est d’autant plus une réussite qu’il s’agissait des premiers Jeux pour lesquels l’équipe de France était unie, derrière deux binômes porte-drapeaux, élus par le public : Clarisse Agbegnenou et Samir Aït Saïd pour les Jeux Olympiques et Stéphane Houdet et Sandrine Martinet aux Jeux Paralympiques.
Le sport adapté à l’honneur
Outre le nombre de médailles remportées, la retraite de Marie-Amélie Le Fur après une dernière médaille d’argent, la première participation de la France à plusieurs disciplines comme la boccia, ce qui est à retenir de Tokyo 2020, c’est l’excellente forme des athlètes en sport adapté.
Sur les 138 sportifs français présents à Tokyo, seulement 6 l’étaient en sport adapté : Léa Ferney en para tennis de table, Lucas Créange en para tennis de table, Gloria Agblemagnon Charles-Antoine Kouakou et Gaël Geffroy en para athlétisme, et Nathan Maillet en para natation. Et pourtant ils ont remporté pas moins de 3 médailles ! Le bronze pour Lucas Créange, l’argent pour Léa Ferney et l’or sur le 400m pour Charles-Antoine Kouakou.
Le sport adapté, pour les personnes en situation de handicap intellectuel ou psychique, souffre d’un manque de (re)connaissance et a été exclu des Jeux Paralympiques jusqu’à Londres en 2012.
« Nous ne pouvons que nous réjouir de la forme de ces athlètes, accompagnés par la Fédération Française de Sport Adapté avec qui nous sommes partenaires, qui ont remporté de bien belles victoires et nous ont fait vibrer, comme lors du podium de Charles-Antoine Kouakou » félicite Jean-Louis Garcia, président de la Fédération APAJH « À présent, se pose la question des sportifs avec trisomie 21, qui ne peuvent pas participer aux Jeux. »
Paris 2024 en ligne de mire
Lors de la cérémonie de clôture des Jeux, le 5 septembre, la passation a été faite avec le prochain pays hôte, la France. Ce sera en effet Paris qui accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques dans trois ans à présent, c’est pourquoi les Jeux Paralympiques ont été mis à l’honneur avec notamment une « fan zone » sur le site du Trocadéro où des retransmissions, des ateliers et des rencontres avec les médaillés de retour de Tokyo.
En point d’orgue, la cérémonie de clôture a vu la Marseillaise interprétée en chansigne par l’artiste Betty Moutoumalaya, l’accueil des médaillés sur la musique composée par Pone, artiste atteint par la maladie de Charcot avant l’organisation du retour du drapeau Paralympique sur le parvis de l’Hôtel de ville.
Bravo à tous les sportifs qui nous ont fait vibrer !