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Pour l’APAJH, les bénévoles permettent de militer pour la pleine citoyenneté des personnes en situation de handicap et d’assurer pleinement ses missions d’accueil et d’accompagnement. Des acteurs piliers pour les associations et pour la société tout entière, garants de combats et d’avancée pour l’accès aux droits.

Mais où en est le bénévolat en 2024 ? Qui sont les bénévoles ? Quelles sont leurs motivations et aussi leurs aspirations ? Des questions soulevées dans le numéro 128 de la Revue de l’APAJH.

23% des Français sont bénévoles

23,6 % des Français sont bénévoles dans des associations. C’est la même proportion qu’en 2010, inférieure de deux points au pic de 2013. Les femmes et les hommes sont aujourd’hui représentés à égalité parmi les bénévoles en association.
Ce qui n’était pas le cas jusqu’alors, les hommes étant traditionnellement sur-représentés, avec une différence de deux à quatre points selon les années.

Si l’on prend du recul et que l’on envisage l’engagement au sens large, 38 % des Français déclarent donner du temps aujourd’hui. Les plus jeunes et les plus diplômés sont les plus engagés.
Cet engagement profite majoritairement au 1,5 million d’associations et largement aussi à l’entourage des bénévoles. Les organisations institutionnelles (école, commune, église…) captent quant à elles 6 %
des bonnes volontés.

Notons qu’on estime à 1,7 % la proportion de Français engagés à la fois dans le mouvement associatif, auprès de leur entourage et au bénéfice d’une institution !

La Covid, une crise aussi du point de vue du bénévolat

La crise de la Covid constitue un tournant majeur relativement à l’engagement des Français.

27 %des bénévoles indiquent avoir mis un terme à leur engagement pendant le pic de pandémie. Tandis que, dans un mouvement inverse, 9 % des Français se sont décidés à donner du temps du fait de la crise.

2023 peut être regardée comme une année de retour à la normale. C’est le cas du point de vue de la parité (la part des femmes bénévoles en association avait chuté sensiblement plus fortement que la part des hommes) autant que du point de vue de la pyramide des âges (les dynamiques de croissance, pour les 15-49 ans, et de décroissance, pour les 50 ans et +, reprennent).

Sources :

  • IFOP – L’engagement sous toutes ses formes en 2024
  • www.associations.gouv.fr
  • Enquête IFOP 2023- Recherches & Solidarités – mars 2023
  • Chronique Sociale Édition – 2012