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La question de la fin de vie est un sujet de société qu’il est nécessaire d’explorer sans tabou.
La semaine dernière, les membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie ont confirmé à 75,6% lors d’un scrutin que l’accès à « l’aide active à mourir » devrait être ouvert.

La Fédération APAJH ainsi que 17 organisations de la société civile, dont la MGEN et l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), ont signé la Déclaration du Pacte Progressiste de Fin de vie.

Nous nous retrouvons sur la base de valeurs et de convictions communes et en appelons :

  • Au respect de la liberté de choisir et d’agir des personnes, de façon éclairée et sans pression.
  • À l’effectivité des droits des personnes en situation de fin de vie, en particulier : l’accès aux soins palliatifs sur tout le territoire en termes d’égalité, le respect des directives anticipées et des volontés exprimées.
  • À la légalisation d’une aide active à mourir pour les personnes atteintes d’une maladie grave et incurable qui, en conscience et librement, la demanderaient.

Il importe qu’en France, chaque personne ait le droit et puisse réellement décider et faire respecter son libre choix de parcours de vie jusqu’au bout.

Le 6 avril, Le Pacte progressiste sur la Fin de vie salue les travaux de la Convention et appelle le Gouvernement et les parlementaires à prendre leurs responsabilités

Le 20 mars dernier, 18 organisations de la société civile s’alliaient pour constituer une force progressiste et républicaine afin de faire évoluer le cadre légal sur la fin de vie, avec une ambition forte : que chaque personne soit effectivement égale en droit et libre de ses choix.

Ces structures, de composition et d’horizons très divers, représentent au total plusieurs millions de personnes.

Le pacte, récemment rejoint par d’autres organisations se tient à la disposition des parlementaires des deux chambres pour nourrir les travaux à venir sur le projet de loi fin de vie.